La falaise de Miguasha constitue un patrimoine universel exceptionnel qui se doit dêtre conservé pour lhumanité, en raison de la quantité des espèces fossiles quelle renferme, de leur qualité de préservation et de leur importance dans la compréhension de lévolution des vertébrés.
(80 ko) À linstar de registres gardés à labri dans des centres darchives, les fossiles de Miguasha sont une partie de notre histoire et nécessitent que des dispositions soient prises pour que les humains puissent les étudier longtemps.
(76 ko)La loi québécoise des parcs interdit le prélèvement déchantillons rocheux, à lexception des prélèvements effectués dans le cadre de recherches scientifiques. À Miguasha, le simple prélèvement du matériel fossile qui se retrouve sur la plage, suite à lérosion de la falaise, constitue en soi un geste de protection et de conservation. Pour cette raison, des patrouilles sont effectuées quotidiennement par le personnel du parc pour récolter ce type de matériel et le soustraire à la destruction rapide par les agents naturels ou à la convoitise de visiteurs non sensibilisés à la conservation des lieux.
Suite à linscription du parc sur la Liste du Patrimoine mondial de lUNESCO, en 1999, une zone tampon a été créée en périphérie du parc, avec interdiction, décrétée par un arrêté ministériel, de toute possibilité de jalonnement minier et gazier dans la zone. Cette zone tampon a été transformée en Réserve de lÉtat en 2005.
Les nouveaux affleurements de la Formation dEscuminac, découverts en 2003 à lextrémité est de la municipalité de Nouvelle, ont fait lobjet, la même année, dun arrêté ministériel les soustrayant à la possibilité de jalonnement minier. En 2006, les affleurements découverts dans la région de New Richmond ont fait lobjet dune protection identique.